Les secteurs d'activité en Polynésie

En Polynésie, la plus grande part d’activité économique se recentre sur les Iles de la Société (où vivent 85% de la population). Le développement des secteurs d’activité s’est fait en parallèle aux contraintes terrestres ainsi qu’à la croissance du tourisme. La pêche, la perliculture et l’exportation de fruits sont ainsi très importants. Toutefois, l’artisanat reste un moyen d’expression culturelle essentiel, en plus de présenter une grande diversité.

Le secteur primaire

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La pêche, sur un territoire extrêmement vaste

C’est l’un des atouts majeurs de la Polynésie : disposer d’un territoire de pêche extrêmement vaste de 5 millions de km2. Si la pêche reste une activité relativement traditionnelle, la Polynésie dispose d’une flottille de pêche industrielle de thonier destinée à l’exportation internationale.

La culture de la perle

A partir des années 80, la perliculture a connu une grande croissance, pour devenir une ressource importante propre au pays. Exportée principalement au Japon et à Hong Kong, ce marché constitue 54% de ses recettes. La perliculture occupe environ une vingtaine de sociétés privées avec fermes perlières, mais aussi plus de 200 associations familiales et une centaine de coopératives.

Autres activités du secteur primaire

Au regard de la production totale, l’agriculture reste une part modeste du revenu polynésien. Les cultures du nono et du coprah sont sont les plus importantes. Le gouvernement tente également de redynamiser la culture de la vanille.

Le secteur industriel

Développement important grâce aux services

Afin de répondre aux besoins croissants d’infrastructures pour accueillir les dizaines de milliers de touristes chaque année, le secteur industriel connaît un développement important. Si seulement 8% des sociétés relèvent du secteur Bâtiment et Travaux Publics, la croissance est en marche depuis plusieurs années. L’industrie est dynamisée par les nécessités de logements, les besoins de l’hôtellerie et les infrastructures de transport (bateaux, routes, etc).

Autres secteurs de l’industrie

Le secteur industriel représente 9% de l’activité globale sur l’archipel et repose sur quatre piliers principaux : l’agroalimentaire, les biens intermédiaires (transformés pour le bâtiment), les activités de transformation (meubles, imprimerie, textiles) et ainsi que la construction navale. On compte environ 3000 entreprises dont un tiers est actif dans l’agroalimentaire.

Le secteur tertiaire

Le tourisme

C’est la source d’activité la plus importante de Polynésie, avec plus de 180.000 visiteurs annuels. Au total, 2800 sociétés génèrent plus de 15% du chiffre d’affaires local. Le premier marché émetteur de touristes reste l’Amérique, juste avant l’Europe et l’Asie-Pacifique. Plus de 7500 personnes sont actives dans ce secteur.

De nombreux projets hôteliers et croisiéristes en développement

Très attirés par les avantages économiques et fiscaux, les projets dans l’hôtellerie croissent rapidement, et la capacité d’accueil internationale augmente graduellement. Les projets de croisières sont également très importants. En parallèle, la petite hôtellerie non classée se développe également, répartie sur plusieurs dizaines d’îles de l’archipel.

Le commerce international

Une faible exportation

La balance commerciale est particulièrement inégale. Si la Polynésie exporte pour 12,5 milliards d’euros, elle en importe 147 milliards. Les produits exportés sont principalement issus de la perliculture, de la pêche ainsi que de certains fruits cultivés comme le coprah.

L’artisanat

C’est un secteur qui garde une grande importance en particulier dans l’archipel des Tuamotu, des Australes et des Marquises. Très diversifié, l’artisanat polynésien occupe plus de 12’000 personnes. Les produits sont très variés, avec des sculptures, des bijoux, des habits, et autres créations locales.

Si la Polynésie a su tirer profit de sa situation géographique atypique, elle n’exporte que peu de ses biens et productions. Le secteur tertiaire ouvre une porte au développement des activités industrielles, encore peu nombreuses. En revanche, de grands projets sont en cours de développement par des croisiéristes, alors que la culture perlière poursuit aussi sa voie à travers de nombreuses coopératives locales.


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